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Les auteurs rapportent leur expérience de 28 arthrodèses tibio-tarsiennes faites en milieu septique. A 23 arthrites septiques avérées de la tibio-tarsienne, ils associent 5 cas de fracas exposés de la cheville traités en urgence par arthrodèse d'emblée. Le traitement a comporté l'excision, la stabilisation et, le plus souvent, un apport osseux secondaire. L'excision n'a permis un bon contact tibio-astragalien que 13 fois, et 9 fois il n'existait aucun contact. L'ostéosynthèse a été confiée 22 fois au fixateur externe. La préférence des auteurs va au fixateur ALJ qui, sur 16 cas, ne leur a donné aucun défaut anatomique. L'apport osseux a été nécessaire 13 fois. Les 7 greffes cortico-spongieuses ont donné 2 échecs de fusion et 1 échec infectieux. Les 6 greffes spongieuses à ciel ouvert ont donné 6 succès au prix de 3 greffes itératives, de délais de consolidation plus longs et de séquelles cutanées. Globalement, sur 24 cas menés à terme, les résultats sont bons dans 18 cas, 4 malades n'ont pas consolidé, 3 n'ont pu etre asséchés, un étant à la fois non fusionné et fistulisé. Les auteurs insistent sur l'excision qui conditionne l'assèchement. Une excision importante est souvent nécessaire et impose l'usage du fixateur externe. En cas de vaste perte de substance osseuse et de problèmes cutanés, le "Papineau arthrodèse" semble etre la solution de choix malgré sa lourdeur.

Langue : FRANCAIS

Identifiant basis : 1985002441