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Etude clinique de la récupération des syndromes de la queue de cheval par hernie discale

RHEIN F; AUDIC B; BOR Y
ANN READAPT MED PHYS , 1985, vol. 28, n° 2, p. 153-168
Doc n°: 21638
Localisation : Documentation IRR
Descripteurs : AE23 - QUEUE DE CHEVAL ET CONE TERMINAL, CE54 - HERNIE DISCALE LOMBAIRE

Le suivi des malades atteints de séquelles de syndrome de la queue de cheval par hernie discale est assez bien assuré puisque 44 patients sur 65, soit 68% des cas, sont revus périodiquement ou ont répondu à un questionnaire après un délai post-opératoire d'au moins 4 ans. Les séquelles sont fréquentes : 82% des malades ont des douleurs persistantes lombaires, des membres inférieurs ou périnéales ; 54% des malades marchent sans appareillage. Lorsque celui-ci est nécessaire, il se limite en règle à une paire de chaussures orthopédiques, et une ou plus rarement deux cannes ; 75% des malades présentent des troubles vésico-sphinctériens : dysurie et incontinence épisodique. Il ne semble pas exister de corrélation entre la fréquence et l'intensité des séquelles sphinctériennes et le délai opératoire. Les complications uro-néphrologiques sont assez fréquentes, 32% des cas, mais modérées au moins après un recul moyen de 7 ans, un seul malade ayant eu une complication rénale (1/31 cas). On considère cependant que cela est trop pour une affection dont les séquelles d'ensemble sont considérées habituellement comme bénignes par rapport à la gravité des autres paraplégies. Les anomalies urodynamiques sont très fréquentes, particulièrement les troubles de la compliance du détrusor, présentes dans 55% des cas. Les troubles vésico-sphinctériens constituent une menace pour l'avenir uro-néphrologique d'autant que l'activité du détrusor est absente dans 70% des cas et que les pressions mictionnelles sont élevées dans 45% des cas. L'hypoactivité du détrusor est le trouble essentiel ; l'hyperpression uréthrale, présente dans 40% des cas, est un facteur aggravant de la dysurie. Les séquelles anorectales sont habituelles (75% des cas) et les complications anales fréquentes (50% des cas). Les séquelles génito-sexuelles sont également fréquentes (50% des cas). Ces deux types de troubles bénéficient actuellement d'exploration et de traitements spécifiques (manométrie anorectale, thérapeutique alpha-bloquante) et méritent d'etre mieux pris en compte. Les conséquences socio-professionnelles sont sévères puisque la reprise d'une activité professionnelle n'est possible que dans 50% des cas globalement : 1 cas sur 7 pour les ouvriers, 3 cas sur 4 pour les cadres.

Langue : FRANCAIS

Identifiant basis : 1985002523

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