Chapitre

L'étude porte sur 66 parkinsoniens présentant des troubles vésico-sphinctériens. Ces troubles révèlent la maladie dans 13% des cas mais ils apparaissent plus volontiers après 5 ans d' évolution. Ils se modifient et s'aggravent avec le temps. L'impériosité mictionnelle est très fréquente au début (75% des observations) mais la continence demeure correcte puisque les fuites ne sont observées que dans 29% des cas/. Plus tard la continence se détériore, les fuites sont présentes dans 58% des observations, la perception du besoin d'uriner et du passage uréthral des urines s'altère dans 12% des cas, la dysurie apparait dans 48% des observations. L'étude urodynamique montre que le détrusor joue le role essentiel dans la physiopathologie des troubles, les altérations du fonctionnement uréthral n'ayant qu'un role très secondaire. _ L'hyperactivité du détrusor (78% des cas) est corrélée par l'impériosité mictionnelle. _ L'hypoactivité du détrusor (33% des cas) est corrélée avec les cas de dysurie et/ou de rétention complète. Il existe cependant des détrusors à la fois hyper et hypoactifs (20%) dont le type prédominant du fonctionnement peut etre variable chez le meme individu à différents examens, surtout chez les malades traités.
La nature et l'évolution des troubles mictionnels sont liés aux différents paramètres de la maladie : la carence en dopamine, la diffusion progressive des lésions, l'hypercholinergie, les traitements médicamenteux...

Collation : ACTUALITES EN REEDUCATION FONCTIONNELLE ET READAPTATION. 7ème série .-
PARIS : MASSON.1982

Langue : FRANCAIS

n° inventaire : 1548 ; 3583

Identifiant basis : 1985087074