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Etude clinique et radiologique de 276 prothèses intermédiaires. Les résultats à court et moyen termes sont bons. L'indication de choix a été la fracture déplacée du col fémoral (220 cas). La prothèse intermédiaire permet d'obtenir dans ces cas des résultats supérieurs à la prothèse céphalique simple. Mais les 50 implantations pour coxarthrose et nécrose ont également donné d'excellents résultats, sans détérioration du cotyle. Contrairement aux autres auteurs, nous avons trouvé une mobilité intra-prothétique préférentielle (73% des cas), chez nos malades radiographiés en charge. La prothèse intermédiaire garde donc, pour nous toute la valeur à condition que soient améliorés certains aspects techniques : rétentivité intra-prothétique, recentrage automatique des cupules, épaisseur minimale de Polyéthylène. Le traitement des fractures cervicales déplacées par prothèse céphalique fut expérimenté par Henri Judet dans les années 1950. Depuis, la prothèse a évolué tant dans sa forme que dans ses matériaux constitutifs. Elle s'est peu à peu imposée comme traitement de routine de ces lésions chez les personnes agées. Cependant la survenue de complications cotyloidiennes en a fait limiter les indications chez les sujets plus jeunes et plus actifs. Monk et Christiansen, en 1964, ont alors cherché à interposer entre la tete et le cotyle osseux une cupule en polyéthylène. Ces premieres prothèses ont été vite abandonnées en raison de l'usure rapide de la cupule, la production de corps étrangers et la survenue d'une protrusion souvent associée à un descellement fémoral. Afin d'éviter l'usure du plastique et la libération de particules, les auteurs ont alors eu l'idée de doubler la cupule en polyéthylène d'une cupule en métal. En France, Bousquet et Dautry ont été les promoteurs de ce type d'arthroplastie. Pour notre part, nous y avons recours de plus en plus fréquemment devant les bons résultats obtenus.

PROTHESE TOTALE

Langue : FRANCAIS

Identifiant basis : 1986000151