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Conséquences de l'artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI) sur l'activité professionnelle des patients et sur les aides extérieures

ROLLAND N; LEBRUN T; COMTE S
J MAL VASC , 1999, vol. 24, n° 3, p. 208-213
Doc n°: 91701
Localisation : Documentation IRR
Descripteurs : FB3 - PATHOLOGIE VASCULAIRE

L'artériopathie des membres inférieurs est une maladie invalidante dans la viequotidienne des patients : elle peut, en effet, avoir des répercussions sur leurqualité de vie ainsi que sur leur activité professionnelle. L'étude avait pour objectifde décrire les patients au plan de leur activité professionnelle, des conséquences dela maladie sur cette activité et du recours à des aides extérieures. Il s'agissaitd'une étude prospective, randomisée en double aveugle, multicentrique, comparant untraitement par naftidrofuryl (3 comprimés à 200 mg par jour) versus placebo sur despatients souffrant d'artériopathie des membres inférieurs de stade II. Pour chaquepatient, 4 visites étaient prévues : une visite de sélection, une visited'inclusion, une visite de suivi à 3 mois et une autre visite à 6 mois de traitement.Deux cent trente-quatre patients ont fait l'objet de l'étude en intention de traiter (117traités par naftidrofuryl et 117 par placebo). Ces deux groupes étaient parfaitementcomparables sur tous les points sauf pour les critères obésité et dyslipidémie, avecune prévalence plus élevée dans le groupe naftidrofuryl. 12,4 % de la populationexerçaient une profession au moment de l'enquête (moyenne d'âge : 65,9 ans). Enrevanche, 42,3 % des patients exerçaient une activité professionnelle lorsquel'artérite s'est manifestée. Parmi ces patients, 45,4 % déclaraient que l'artériteavait occasionné des conséquences sur leur activité professionnelle : 28,9 %avaient connu une modification de leur activité, 26,7 % une suspension partielle de leuractivité et 44,4 % une suspension totale de leur activité. Les modifications del'activité se traduisaient par une mise en invalidité (36,2 %), une mise en longuemaladie (25,5 %), une mise à la retraite anticipée (14,9 %), un congé maladie (17 %),le chômage (6,4 %), la réduction des déplacements de longue distance (4,3 %),l'affectation à un autre poste de travail (8,5 %) ou une diminution du salaire (2,1 %).Sur les 6 mois de suivi, seuls 4 patients ont eu un arrêt-maladie (3 sous placebo et 1sous naftidrofuryl). Par ailleurs, moins de 10 % de la population nécessitaient lerecours à des aides extérieures à cause de la maladie. L'analyse éclaire ainsi lesrépercussions de la maladie sur les aides extérieures et sur l'activité professionnelledes patients

Langue : FRANCAIS

Tiré à part : OUI

Identifiant basis : 1999207566

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